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La chute de la France crée sur la planète une onde de choc, rarement décrite dans son ensemble. Le présent article esquisse un tour des grandes capitales et de certaines plus petites.
La contribution de la Belgique à la victoire des Alliés durant la Seconde Guerre mondiale est bien méconnue. Notre voisin est toutefois à créditer, au même titre que l’Armée britannique et la brigade française libre d’Orient du colonel Monclar, du premier succès d’ampleur des Alliés de la guerre. Celuici a été obtenu au printemps 1941 en Abyssinie, sur l’armée italienne du duc d’Aoste, pourtant supérieure en nombre. Philippe Brousmiche, l’un des acteurs de cette page oubliée de l’histoire de la Belgique, nous livre ses souvenirs.
Le moment est bien choisi pour présenter la résidence de campagne d’Hitler, construite sur une montagne appelée Obersalzberg. Il s’agit d’une vraie capitale bis, où le dictateur reçoit force visiteurs étrangers, s’entoure de collaborateurs qu’on peut tenir pour les principaux et mûrit ses décisions. C’est là que l’opération « Barbarossa » sera longuement préparée.
Quoi de mieux que des
chansons pour saisir
l’esprit d’une époque ?
La déclaration de guerre,
l’Occupation et le régime
de Vichy n’ont pas empêché
les artistes de variétés de
chanter et des chansons
populaires de naître, bien
au contraire. Embrigadées
dans l’effort de guerre ou
ravies d’y participer, les
grandes vedettes et des étoiles montantes ont
adopté, comme les Français
anonymes, un éventail de
comportements lorsque
la défaite fut scellée : « apolitisme » revendiqué au
service du divertissement,
bienveillance à peine
dissimulée à l’égard de
l’Occupant, supposés
contournements de
censure, miroir tendu
aux contemporains et
résistances diverses
coexistent dans un milieu
néanmoins à part.
En 1938 et 1939, plusieurs scientifiques renommés se rendent au Tibet avec l’appui d’Heinrich Himmler, Reichsführer-SS et co-fondateur de l’Ahnenerbe, un institut d’archéologie et d’anthropologie où démarche scientifi que et occultisme se mêlent étrangement. Quelles étaient les finalités de ces expéditions SS au coeur de l’Asie ?
Depuis ses lendemains immédiats, le vol solitaire de Rudolf Hess (le troisième personnage du IIIe Reich, après Hitler et Göring) vers l’Écosse aux commandes d’un Messerschmitt Bf 110, conclu par un saut en parachute et une arrestation immédiate dans la soirée du 10 mai 1941, a fait l’objet d’un intarissable flot de spéculations et de publications. Beaucoup sont fantaisistes, mais l’historien soucieux des grands tournants de la guerre a quelques raisons d’essayer de tirer cet épisode au clair. Il en dit long sur le fonctionnement des deux grands pays alors en guerre, et sur leur moral à la veille du choc germano-soviétique.
Spectaculaire mais ô combien sanglant, l’assaut aéroporté allemand sur la Crète intervient quelques jours seulement avant l’invasion hitlérienne de l’Union soviétique.
Le 3 avril 1941, l’ancien Premier ministre irakien Rachid Ali al-Gillani, pourtant évincé par les Britanniques au mois de janvier, revient aux affaires à Bagdad. Cet ardent nationaliste, farouchement pro-allemand, devient un souci supplémentaire pour Winston Churchill, déjà contrarié par les progrès qu’enregistre le Deutsches Afrika-Korps de Rommel en Libye.
Dimanche 22 juin 1941. À la surprise générale, l’Allemagne nazie envahit l’Union soviétique. Les moyens mis en oeuvre sont considérables, impliquant 153 divisions, regroupant plus de 3 millions de soldats appuyés par près de 3 500 chars, 2 770 avions et 7 200 pièces d’artillerie. Cette offensive colossale a pour objectif l’annihilation de l’Armée rouge en quelques semaines.
Avant de se tourner vers l’Est, Hitler veut soumettre la prétentieuse Albion. Alors que la bataille d’Angleterre traîne en longueur, reportant sine die une hypothétique invasion de l’île, la Kriegsmarine est chargée d’asphyxier le Royaume-Uni en s’en prenant à sa flotte de commerce.