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La chute de la France crée sur la planète une onde de choc, rarement décrite dans son ensemble. Le présent article esquisse un tour des grandes capitales et de certaines plus petites.
La Seconde Guerre mondiale au jour le jour voilà un créneau original proposé par une nouvelle revue d'histoire....
Quelques images de l’expédition SS d’Ernst Schäfer et des scientifiques de l’Ahnenerbe, partis à la recherche des origines de la race arienne au Tibet en 1938-1939.
Quelques minutes dans l’intimité d’Adolf Hitler, filmé dans sa résidence bavaroise : le Berghof de Berchtesgaden. Eva Braun, les enfants des proches, plusieurs dignitaires du régime nazi se succèdent sur les images, aux côtés du Führer, que protège sa garde rapprochée tout de noir vêtue, la Leibstandarte SS Adolf Hitler.
La bataille d’Habbaniya, la base irakienne de la Royal Air Force, soumise aux bombardements de la Luftwaffe (un Messerschmitt Bf 110 est filmé au cours d’une passe à basse altitude) et aux pilonnages de l’artillerie irakienne. Les images suivantes montrent les violents combats autour du canal de Ouachach, qui commande l’accès à Bagdad, les dégâts occasionnés par la RAF sur les convois et les positions d’artillerie de l’Armée irakienne aux abords d’Habbaniya, des carcasses de camions étant inspectées par des soldats de la Légion arabe de Glubb Pacha. Enfin, des prisonniers de l’Armée irakienne sont mis à contribution par les Britannique pour réparer un pont détruit, alors que le régent Abdul Ilah savoure la victoire anglaise qui le réinstalle au pouvoir à Bagdad.
Les actualités britanniques nous montrent des soldats posant devant les restes du Messerschmitt Bf 110 du dauphin d’Hitler, parti en mission de paix en Grande-Bretagne, où il pensait pouvoir s’entendre avec les pacifistes hostiles à Winston Churchill. Suit l’interview de David McLean, le paysan écossais qui, armé d’une fourche, a recueilli Rudolf Hess après que celui-ci se soit brisé la cheville en sautant en parachute.
Clé de la Méditerranée orientale, l’île de Crète est la cible, après la victoire de la Wehrmachtdans les Balkans, d’une ambitieuse opération aéroportée allemande : l’opération « Merkur ». Les parachutistes allemands (Fallschirmjäger) préparent leur équipement et chargent leur matériel à bord des trimoteurs de transport Junkers Ju 52, alors que les officiers étudient une dernière fois les plans d’attaque des aérodromes tenus par les troupes du Commonwealth. Les Stukas bombardent les objectifs, puis vient le moment pour les parachutistes de sauter des Ju 52, le reportage de la Deutsche Wochenschau ayant choisi comme bande son La Chevauchée des Walkyries de Wagner (rappelant inévitablement et tout à fait fortuitement le film Apocalypse Now de Francis Ford Coppola). L’artillerie anglaise cause de lourdes pertes aux Fallschirmjäger qui sont sauvés par l’arrivée des renforts de la 5. Gebirgs-Division (5e division de montagne). Le général Kurt Student, chef de la division parachutiste allemande, est vu alors qu’il rend visite à ses hommes sur le front.
La guerre au commerce maritime allié, vue par les actualités allemandes à bord d’un sous-marin et du croiseur corsaire Widder, opérant tous deux dans l’Atlantique. La propagande de la Kriegsmarine nous montre l’équipage d’un U-Boot en pleine action, celui du corsaire Widder, ayant le loisir entre deux abordages ou attaques de cargos, de s’adonner à la pêche au requin…
Actualité nettement plus légère, nous n’avons pas résisté à l’envie de vous faire écouter l’interprétation du célèbre opéra de Mozart La Reine de la Nuit, par la soprano américaine Florence Foster Jenkins. Enregistrée en juin 1941, cette « performance », en réalité épouvantable, est dûment remarquée par le Time Magazine : « Mme Jenkins est bien contente du succès de son enregistrement et espère en faire d’autres. Ses fans l’espèrent aussi ». Il est vrai que bon nombre de fidèles se pressent à chacun de ses concerts, assurés qu’ils sont de passer un moment de franche rigolade…
Les actualités de la Deutsche Wochenschau reprises par le régime de Vichy le 4 juillet 1941. Y sont présentées l’allocution radio faite par le ministre de la Propagande Joseph Goebbels dénonçant l’attitude de l’URSS et la divulgation à la presse internationale du mémorandum adressé par le ministre des Affaires étrangères Joachim von Ribbentrop au gouvernement soviétique. L’opération « Barbarossa », l’invasion de l’Union soviétique débute de manière fulgurante le matin du 22 juin 1941 : aux bombardements des aérodromes russes par la Luftwaffe succèdent les offensives des Panzers. La participation italienne, roumaine, finlandaise, hongroise et slovaque à cette « Croisade contre le bolchévisme » est également évoquée.
Devant 95 000 spectateurs parmi lesquels Adolf Hitler, le Rapid Vienne triomphe à la surprise générale du grandissime favori, le Schalke 04, en finale du championnat d’Allemagne de football. Menés 3 à 0 à la 57e minute (buts de Hinz et Eppenhof), les Autrichiens entament une spectaculaire remontée dans la dernière demi-heure grâce à un but de Georg Schors (60e min) et un triplé de Franz Binder (62e, 63e, 70e min). L’Olympiastadion n’en croit pas ses yeux !
Le 27 juin 1941, le dictateur fasciste roumain Ion Antonescu téléphone au colonel Constantin Lupu, commandant de la garnison de Iaşi, et lui ordonne de « nettoyer Iaşi de sa population juive », en organisant un pogrom selon des plans précédemment élaborés. Des rumeurs circulent déjà, relayées par la presse d’État, affirmant que des parachutistes soviétiques ont été largués aux environs de la ville, et que les Juifs sont entrés en contact avec eux pour les aider. Il n’en faut pas plus pour déclencher la folie meurtrière de l’Armée et de la gendarmerie roumaines, de la police bessarabienne, et de la foule préalablement armée par les agents du SSI (Serviciul Special de Informaţii, les services secrets roumains)… Le massacre fait officiellement 13 226 morts (15 000 selon la communauté juive), le paroxysme de l’horreur étant atteint avec le « train de la mort d’Iaşi » dans lequel périssent 4 000 innocents.