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La chute de la France crée sur la planète une onde de choc, rarement décrite dans son ensemble. Le présent article esquisse un tour des grandes capitales et de certaines plus petites.
Mein Kampf, le livre où tout était écrit. Mais qui l’a vraiment lu ? Au mieux, nous connaissons son contenu dans les grandes lignes ; au pire, seulement qu’il fut dicté par Hitler, alors emprisonné pour une tentative de putsch raté. L’artiste Linda Ellia s’est penchée sur ce pamphlet nauséabond et sur les réactions que nous inspire sa lecture.
Une ligne effilée, presque toujours noire, basse, au long capot, la « Traction » a marqué les esprits lors de sa présentation le 24 mars 1934. La voiture marquera aussi l’Histoire, devenant une figure récurrente de la guerre, véhiculant ses acteurs, adversaires de tous bords, de la France occupée aux déserts africains, en passant par les routes enneigées du front de l’Est.
Présentée aux populations des pays occupés comme une campagne préventive visant à défendre l’Europe du communisme avant que l’Armée rouge ne déferle sur le continent, l’opération « Barbarossa » rassemble les contingents militaires de sept nations, dont les objectifs politiques sont pour le moins divergents. Il résulte de cette coalition une totale hétérogénéité et une absence de cohésion qui fragiliseront la poussée de la Wehrmacht lorsque la résistance des Soviétiques se durcira à l’approche des hivers 1941 et 1942.
Sans vouloir remonter aux conflits qui ont opposé Chinois et Japonais depuis le XVe siècle, débouchant sur l’annexion de la Corée (1910) et de la Mandchourie (1931) par le Japon, la guerre du Pacifique trouve son origine directe dans la seconde guerre sino-japonaise qui éclate le 7 juillet 1937.
Le « fauve blond », l’« homme au coeur de fer », l’« archange du mal », le « boucher de
Prague », « HHhH » (« Himmlers Hirn heisst Heydrich », « le cerveau d’Himmler s’appelle
Heydrich »), le « duc d’Albe »… jamais un dirigeant nazi n’aura inspiré autant de surnoms
que le sinistre Reinhard Heydrich. Il est vrai que celui qui reste l’un des hommes les plus
puissants du IIIe Reich et d’Europe occupée, pressenti par certains comme un successeur
potentiel du Führer, inspire la terreur à tous ceux qui ont, de près ou de loin, eu affaire à lui…
Lorsque le 22 juin 1941 l’Allemagne nazie déclenche l’opération « Barbarossa », peu doutent de la victoire. « L’affaire devrait être réglée en quatre à six semaines », estime dans son journal le Generaloberst Franz Halder, chef d’état-major de l’Oberkommando der Heeres (OKH, l’état-major de l’armée de Terre). Aujourd’hui encore, nombreux sont ceux qui considèrent que « Barbarossa » est, dans l’ensemble, une réussite, et que ce n’est qu’à partir de la bataille de Stalingrad que les fortunes de l’Allemagne ont décliné. Or, une telle vision ne résiste pas à l’analyse.
À l’été 1941, alors que l’opération « Barbarossa » semble promettre à la Wehrmacht une victoire rapide sur l’URSS, la SS présente aux dirigeants du IIIe Reich le Generalplan Ost : un immense et terrifiant plan de remodelage ethnique et spatial projetant la vision d’après-guerre d’une Europe de l’Est soumise à la domination nazie.
« La Wehrmacht et le national-socialisme proviennent des mêmes origines intellectuelles. Ils vont accomplir de grandes choses pour la nation s’ils suivent l’exemple et les enseignements du Führer ». Ordre du jour du général Walter von Brauchitsch, chef de l’armée de Terre allemande, 1938
C’est le 8 juin 1942 qu’Hitler exprime pour la première fois son intention d’offrir au Reich victorieux une nouvelle capitale, à la mesure de l’immense empire qu’il aura conquis.