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La chute de la France crée sur la planète une onde de choc, rarement décrite dans son ensemble. Le présent article esquisse un tour des grandes capitales et de certaines plus petites.
L’histoire des Antillais de la France libre est fort peu connue. L’éloignement de la métropole et l’absence d’unités militaires homogènes fondées sur le recrutement local expliquent en partie qu’ils soient tombés dans l’anonymat. De nos jours, certaines associations martiniquaises et guadeloupéennes tentent de perpétuer la mémoire et les gestes de ces Français libres « oubliés ». Histoire(s) de la Dernière Guerre a l’opportunité de leur rendre hommage, à travers le témoignage de l’un d’entre eux : Pierre Passavin.
Le général de Gaulle l’écrit dans ses mémoires, « les premiers actes de Résistance étaient venus des militaires ! ». Il poursuit : « Des officiers appartenant aux états-majors de l’armée et des régions soustrayaient du matériel aux conventions d’armistice. » Quelle est l’histoire de ce réseau de résistance ?
Porsche : un nom légendaire pour tout amateur de belles voitures, un nom indissociable du sport automobile et des victoires les plus prestigieuses. Mais avant de devenir la célèbre marque de voitures de sport que tout le monde connaît, l’histoire de Porsche est d’abord celle d’un ingénieur et concepteur de génie au service des autres… et du IIIe Reich. Retour sur un destin aussi extraordinaire que sombre.
Alors qu’Hitler et l’OKW sont concentrés sur le début de leur entreprise d’anéantissement contre l’Union soviétique, les aléas de la guerre sur le théâtre nord-africain semblent relégués au second plan. Pour Londres au contraire, il s’agit de reprendre l’initiative et de remporter quelque succès, ne serait-ce que de « prestige ». Ainsi, porter l’estocade aux dernières velléités de résistance italienne sur la corne de l’Afrique et anéantir les forces mixtes de Rommel en Libye deviennent les priorités de Churchill, qui compte bien profiter de l’aide matérielle des États-Unis pour parvenir à ses fins.
Septembre 1941 : Leningrad est assiégée, l’Ukraine conquise, l’Armée rouge, une fois de plus, en déroute. En dépit de ce contexte prometteur, il est alors essentiel pour Hitler d’en finir rapidement, car les tensions diplomatiques entre l’Allemagne et l’Amérique vont crescendo, et il voit la situation lui échapper.
Lorsque l’aéronavale japonaise tombe par surprise sur la flotte américaine du Pacifique dans la rade de Pearl Harbor en cette fin d’année 1941, les USA ne sont pas préparés à la guerre, ni matériellement, ni psychologiquement. En fait, ils n’ont connu dans leur histoire qu’une seule agression étrangère sur leur propre sol : une intervention britannique… en 1812 ! Le raid nippon fait donc l’effet d’un électrochoc dans tout le pays. Pour l’US Marine, c’est une catastrophe.
À l’instar des attentats du 11 septembre 2001, le raid japonais sur Pearl Harbor a généré, par-delà le choc et la haine revancharde, la stupéfaction. Comment imaginer que la flotte nippone soit parvenue à franchir l’océan Pacifique sur 5 000 kilomètres sans être détectée ? La réponse à cette question est, en temps de guerre, lourde d’enjeux politiques.
Durant l’été 1941, en remettant le plan de conquête dénommé « Opération n° 1 », le colonel Tsuji déclare : « Si nous commençons au Meiji setsu, nous prendrons Manille au nouvel an, Singapour au Kigensetsu, Java le 10 mars et Rangoon pour l’anniversaire de l’empereur. » Cette estimation mérite attention, tant les Japonais voleront de succès en succès durant la première phase de la guerre du Pacifique, entre décembre 1941 et mai 1942.
« Un extraordinaire exemple de courage et d’intelligence ». C’est ainsi que Winston Churchill, beau joueur, a décrit l’action dévastatrice des nageurs de combat italiens contre le principal port allié en Méditerranée.
Depuis 1931, la Chine, vaste empire morcelé entre nationalistes et communistes, est en butte aux agressions répétées de l’Armée japonaise. Les deux camps tentent de faire front contre l’ennemi commun, sous l’égide de leurs soutiens respectifs, les États-Unis pour les nationalistes, l’Union soviétique pour les communistes.