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La chute de la France crée sur la planète une onde de choc, rarement décrite dans son ensemble. Le présent article esquisse un tour des grandes capitales et de certaines plus petites.
Six élèves de classe de seconde du lycée parisien Louis-Le-Grand (Laure Heidmann, Louise Picard, Benoit Pit-Claudel, Sylvia Rose et Annah Tencic) se sont entretenus avec Raymond Aubrac à l’occasion du Concours national de la Résistance et de la Déportation, qui portait cette année sur « La répression de la Résistance en France par les autorités d’occupation et par le régime de Vichy ». On trouvera ici des extraits de cet entretien, réalisé en janvier 2011.
« L’homme que l’on ne punit pas ne s’instruit pas. » Le 17 octobre 1923, cet adage en grec ancien est griffonné en en-tête d’un carnet par un jeune homme de 27 ans qui a décidé de faire de ce cahier vierge offert par sa compagne un journal intime. Ces quelques mots trahissent les difficultés que rencontre à l’époque leur auteur : alors que l’hyperinflation frappe l’Allemagne de plein fouet, il s’est fait licencier de la Dresdner Bank de Cologne, où il n’était entré que neuf mois auparavant comme simple employé.
Zone de repos pour les unités de la Wehrmacht, l’image de la France véhiculée chez les soldats allemands est celle d’une terre des plaisirs : Paris, Pigalle, la côte d’Azur… et le champagne bien entendu. Symbole de la viticulture française, ce dernier coule en effet à fl ots durant l’Occupation. Mais uniquement dans certaines coupes !
Si l’on a parfois encore l’image d’une Amérique résolument isolationniste basculant brutalement et unanimement dans la guerre en réaction à l’agression de Pearl Harbor, la réalité est tout autre. L’exemple pris sur la côte Ouest en général et San Francisco en particulier l’illustre abondamment. Mondialement connue pour son immense pont orange dominant la « Porte d’Or » ouverte sur le Pacifique, son pénitencier d’Alcatraz, ses rues en pente flanquées de maisons en bois ou encore ses quartiers communautaires, la ville de San Francisco est, en 1940, un des principaux centres nerveux de l’immense État californien, tout autant qu’un site militaire de première importance. L’attaque japonaise y intervient comme le terme violent d’une préparation enclenchée depuis de nombreux mois, mais aussi comme déclencheur de phénomènes d’exclusion propres à l’hystérie des sociétés en guerre.
Dès 1939, le Reichsmarschall Hermann Göring a donné la tâche à Reinhard Heydrich d’orchestrer l’« évacuation » forcée des Juifs allemands et autrichiens. Cette tâche a toutefois évolué deux ans plus tard, après le début de la guerre à l’Est : il fallait désormais trouver une « solution fi nale à la question juive » en Europe.
Le 24 février 1942, tout Los Angeles est en émoi : la nuit précédente, un sous-marin japonais, le I-17, a canonné le port de Goleta, à une centaine de kilomètres au nord de la ville. Un climat de psychose s’installe alors sur la côte Ouest du pays, les Américains redoutant un débarquement.
Qui furent les pionniers de la Résistance ? Quelles étaient leurs actions ? Leur influence ? Des travaux historiques récents apportent les premiers éléments de réponse.
Le 22 juin 1941, le jour où l’attaque de l’Allemagne contre l’URSS est annoncée, Jacques Doriot (1898-1945, décoré de la Croix de fer 1943), chef du PPF (Parti populaire français, le plus actif de tous les partis collaborationnistes français), lance l’idée d’une Légion de volontaires français (LVF) devant aider à combattre l’Armée rouge dans le cadre de la « Croisade contre le bolchevisme » qui vient de débuter.
Jusque dans les années 1970 et 1980, Saint-Loup a été publié par de grandes maisons
d’édition (Presses de la Cité, Arthaud, La Table Ronde). Mais 21 ans après sa disparition
(16 décembre 1990) et alors que ses ouvrages ne sont plus accessibles qu’auprès des
bouquinistes ou de petits éditeurs, l’heure semble venue de redécouvrir Saint-Loup et sa vie
aventureuse. Une vie qui a nourri une oeuvre abondante, en particulier sur le front de l’Est.
Le mercredi 14 décembre 2011, les héritiers de Louis Renault assignaient officiellement
l’État en justice, demandant réparation suite à la nationalisation de la firme en
1945. Ayant provoqué de vives réactions, cette démarche, 66 ans après la fin du
conflit, relance la controverse sur l’attitude de l’entreprise pendant l’Occupation
et nous amène à réfléchir sur l’ensemble de l’industrie automobile au temps des
années noires. Retour sur un passé qui, décidément, « ne passe pas »
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