PRATIQUE : voici l'outil indispensable pour trouver votre magazine préféré près de chez vous : www.trouverlapresse.com
La chute de la France crée sur la planète une onde de choc, rarement décrite dans son ensemble. Le présent article esquisse un tour des grandes capitales et de certaines plus petites.
Stéphane Hessel, né allemand (d’un père juif et d’une mère luthérienne) en 1917 [...] a été [...] un jeune lettré ballotté entre deux pays. Ayant choisi la France, il a embrassé un destin exceptionnel [...]. À bientôt 93 ans, Stéphane Hessel est de nos jours couramment appelé dans les médias pour y défendre la cause des sans-papiers, des mal-logés, des Palestiniens de Gaza ou de l’aide au tiers-monde. En deux entretiens dans son appartement du quatorzième arrondissement (16 octobre 2009 et 22 mai 2010), il nous parle avant tout de la Seconde Guerre mondiale et de son expérience de jeune adulte dans une France hébétée par sa défaite, en juillet et août 1940.
DE LA SPOLIATION AU DÉBUT DE LA RECONNAISSANCE
Lorsque les États-Unis entrent dans les deux conflits mondiaux, les Indiens sont impliqués de différentes façons dans l’effort de guerre, se soumettant massivement à la conscription et s’engageant avec patriotisme. On estime à près de 17 000 le nombre de combattants indiens dans l’armée au cours de la Première Guerre mondiale et à 44 000 pour la Seconde Guerre mondiale. Sans compter les milliers d’hommes et de femmes qui quittent les réserves pour travailler dans les usines de matériel militaire et les industries connexes ainsi que les divers investissements et donations faites, notamment à la Croix-Rouge. Cette présence importante représente le plus haut pourcentage jamais atteint d’un groupe ethnique dans l’armée par rapport à la population totale aux États-Unis.
LE SAINT-SIÈGE ET L’ALLEMAGNE NATIONALE-SOCIALISTE, 1933-38
Nous expliciterons en ces pages la compréhension des événements de l’Allemagne nationale-socialiste qu’ont eue les représentants diplomatiques du Saint-Siège à Berlin et le tableau qu’ils en ont tracé à l’usage de leurs supérieurs de la Ville éternelle.
Lorsque Eugenio Pacelli devient Pie XII le 2 mars 1939, la situation internationale est gravement tendue, l’avidité territoriale nazie lorgnant vers la Bohême-Moravie. « Cardinal-diplomate » devenu pape, Pie XII est donc confronté dès les débuts de son pontificat aux tourments politiques qui assombrissent mois après mois le ciel d’Europe. Quelle est sa position face aux régimes totalitaires et face aux premières épreuves de la guerre ?
« On ne note aucun changement dans l’attitude des autorités d’occupation [qui] savent d’ailleurs reprendre au bout de quelques semaines, par voie détournée, les légers avantages qu’elles ont pu accorder. On ne constate, au total, aucune manifestation d’un désir de rendre le poids de l’Occupation plus léger. » ( Synthèse des rapports préfectoraux pour la Zone occupée - Décembre 1940 )
Page de la Seconde Guerre mondiale hautement sensible s’il en est, même soixante-dix ans après les faits, le drame de Mers el-Kébir n’a, à l’exception des travaux d’Hervé Coutau-Bégarie en 1994, que trop peu retenu l’attention des historiens français. Les 1 275 marins français tombés sous les coups de la Force H de l’amiral Somerville en ce 3 juillet 1940 constituent toujours un sujet brûlant qui a longtemps mis à mal les relations franco-britanniques. Après avoir rassemblé d’importantes archives, l’historien François Delpla corrige ici les préjugés les plus fréquents, après avoir résumé les événements.
À l’issue de la brève bataille des Alpes de juin 1940, abordée dans cette revue par David Zambon [cf. Histoire(s) de la Dernière Guerre n° 5], les forces armées italiennes sont parvenues à occuper 840 km2 du territoire français.
Été 1940. La France est vaincue. Au terme de semaines chaotiques, les divisions du IIIe Reich ont terrassé une armée considérée comme invincible, plongeant le pays dans l’abîme.
Bien que les Allemands n’aient jamais admis avoir perdu la bataille d’Angleterre, force leur fut d’admettre qu’ils n’ont pas réussi à sortir la Grande-Bretagne de la guerre, d’une manière ou d’une autre, ce qui était pourtant le but recherché lors des affrontements de l’été 1940. Cela est d’ailleurs d’autant moins compréhensible qu’ils avaient bien des atouts pour remporter la victoire.
Entre vie de satrape, servilité politique, incompétence militaire et quête permanente d’honneurs et de gloire, portait « au vitriol » d’Hermann Göring à l’heure de la bataille d’Angleterre…
AOÛT 1940 : L’AEF REJOINT DE GAULLE
Au début de l’été 1940, le général de Gaulle ne peut se prévaloir, à l’inverse des gouvernements belge ou hollandais à Londres, ni de la légitimité unanimement reconnue d’un gouvernement en exil, ni de la moindre souveraineté territoriale. Le ralliement d’une partie de l’empire colonial à sa cause représente un enjeu prioritaire et décisif pour l’avenir de la France libre.