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La chute de la France crée sur la planète une onde de choc, rarement décrite dans son ensemble. Le présent article esquisse un tour des grandes capitales et de certaines plus petites.
La Seconde Guerre mondiale au jour le jour voilà un créneau original proposé par une nouvelle revue d'histoire....
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La Malaisie, Hong Kong, Singapour, les îles de Guam, de Midway, de Luçon sont envahies par les troupes du Mikado. Le Japon déclare la guerre aux États-Unis, à la Grande-Bretagne et à l’Australie.
Les États-Unis déclarent la guerre au Japon.
Après avoir débarqué la veille sur le littoral thaïlandais, à Patani et Singora, les Japonais, fêtés par la population, entrent dans Bangkok.
La garnison américaine de l’île de Guam, dans les Mariannes, capitule.
Le cuirassé britannique HMS Prince of Wales et le croiseur de bataille HMS Repulse, qui constituent l’essentiel de la Force Z, sont coulés par l’aviation japonaise à l’est de la Malaisie.
Les troupes britanniques reprennent Tobrouk.
L’écrivain Lucien Rebatet se rend à l’ambassade d’Allemagne à Paris pour soumettre à Otto Abetz le manuscrit de son pamphlet Les Décombres, dans lequel il expose sa critique de l’Action française et soutient le national-socialisme. Avec l’éditeur Robert Denoël, ils ont l’espoir d’obtenir l’imprimatur des occupants et le déstockage, dans la foulée, d’une allocation de papier pour un premier tirage de 50 000 exemplaires. Abetz est emballé. L’ouvrage, qui sortira à l’été 1942, sera un grand succès de librairie.
Le corps mobile, l’élite de l’Armée hongroise, quitte l’Union soviétique pour rentrer au pays. L’unité n’est plus que l’ombre d’elle-même. Elle a perdu 2 992 hommes, 28 canons, 1 200 véhicules motorisés, 86 chars (soit 90 % de son parc), l’intégralité de ses 65 tankettes et 90 % de ses automitrailleuses.
Le royaume de Bulgarie déclare, sous la pression, la guerre aux États-Unis et à la Grande-Bretagne.
La Hongrie déclare la guerre aux États-Unis et au Royaume-Uni, qui font de même à son encontre.
L’invasion de la Malaisie par les Japonais du général Yamashita se poursuit. Hong Kong est menacée.
L’US Navy envoie un « convoi Pensacola » – c’est-à-dire un convoi destiné à renforcer les troupes américaines en Extrême-Orient – en direction des Philippines. Ayant été informé de l’attaque japonaise, il est finalement détourné sur les îles Fidji et sa capitale, Suva, avant de reprendre la mer en direction de Brisbane, en Australie.
Suite à de nouveaux attentats contre des militaires allemands, le gouverneur militaire de Paris, le général Otto von Stülpnagel, exige de la communauté juive de la Zone occupée le paiement d’une amende d’un milliard de francs. Il décide aussi de déporter un grand nombre « d’éléments criminels » vers l’Est, et de fusiller « 100 Juifs, communistes et anarchistes ». Sa proclamation s’achève par ces mots : « Ces mesures ne frappent point le peuple français, mais uniquement des individus à la solde des ennemis de l’Allemagne, qui veulent précipiter la France dans le malheur et qui ont pour but de saboter la réconciliation entre l’Allemagne et la France. »
Le cuirassé italien Vittorio Veneto, qui escortait le convoi pour Benghazi, est gravement endommagé par une torpille lancée par le sous-marin britannique Urgen.
Début de la bataille de Gazala, en Libye. Les Polonais de la brigade autonome des chasseurs des Carpates y participent. Les 5 000 hommes la constituant, qu’ils soient vétérans de la campagne de septembre 1939 ou simple volontaires, sont plein de mordant. Ils ont quitté la Syrie en 1940 pour rallier l’Égypte et l’Armée britannique et y poursuivre la lutte. L’unité est à pied d’œuvre en Libye depuis août 1941.