PRATIQUE : voici l'outil indispensable pour trouver votre magazine préféré près de chez vous : www.trouverlapresse.com
La chute de la France crée sur la planète une onde de choc, rarement décrite dans son ensemble. Le présent article esquisse un tour des grandes capitales et de certaines plus petites.
Acteur de l’histoire et éminent historien, entré en résistance au cours d’un périple de plusieurs milliers de kilomètres, Jean-Louis Crémieux-Brilhac revient sur les années, les rencontres et les événements qui ont changé sa vie et la face du XXe siècle.
LES SPORTS MÉCANIQUES DANS LES DICTATURES FASCISTES
Le sport occupait une place majeure dans « l’encadrement des masses » prôné par les régimes fascistes, de la simple pratique individuelle aux grandes messes olympiques. Si l’athlétisme et la gymnastique sont des exemples bien connus, le cas des sports mécaniques l’est beaucoup moins, alors que ses applications politiques et pratiques furent décisives.
HITLER TROUVE UN ADVERSAIRE À SA HAUTEUR !
Depuis septembre 1939, le Premier lord de l’Amirauté se trouve dans une position subordonnée – exactement comme lors de la Grande Guerre un quart de siècle plus tôt. Mais tout comme jadis, Winston Churchill est un véritable volcan d’activité!
LE HAUT COMMANDEMENT FRANÇAIS EN 1939-40
L’Histoire est généralement très critique envers les généraux français qui, selon les uns, ont a minima fait preuve de faiblesses intellectuelle et physique et, selon les autres, démontré une incompétence rare lors du cruel printemps 1940. Qui étaient ces hommes et quel fut leur parcours ?
LE FER DE LANCE ALLIÉ BRISÉ EN TROIS SEMAINES
« Nous traverserons la Hollande et la Belgique d’un seul trait et nous réglerons son affaire à la France en quinze jours. [...] Les Anglais, après avoir combattu encore quelque temps, finiront par se lasser. À ce moment-là, le Führer leur accordera une paix très modérée et digne d’un grand homme d’État. » (Général Friedrich Fromm)
« À la gare, les trains se succèdent. Remplis d’évacués. Des vieillards, des mères dépeignées, des enfants
qui pleurent. Une femme très âgée étreint une gamine qui pousse des cris : «Mon arrière-petite-fille»
nous confie-t-elle d’une voix menue. « Elle réclame sa mère ». Cette Ardennaise octogénaire fuit son pays
pour la troisième fois. Comme en 70, quand son père la traînait. Comme en 14, ayant vu s’embarquer
ses trois garçons soldats. Et ce sont toujours les mêmes qui les chassent. Ces hordes qui, depuis un siècle,
n’ont changé que de casque et portent maintenant la mort plus loin. »
Roland Dorgelès
(cf. La Drôle de guerre, Albin Michel, 1957, p. 227)
Irrité par le rôle de « non belligérant » de l’Italie, qu’il assimile à une trahison, autant que par le soulagement populaire qui y est lié, Benito Mussolini brûle de passer à l’action. Surpris par l’écroulement du dispositif franco-britannique sous les coups de boutoirs de la Wehrmacht, le Duce décide de franchir le Rubicon et de lancer l’Italie dans une « guerre parallèle ». Nous allons en relater ici les prémices.
DE LA SOMME À L’ARMISTICE
Au début du mois de juin 1940, malgré le relatif répit de l’évacuation de Dunkerque, la situation militaire alliée paraît au mieux compromise. La bataille de juin, pourtant souvent méconnue, va malgré son dénouement catastrophique constituer la phase la plus disputée de ces semaines terribles de 1940, et se conclure par « ce désastre absolu qui brise un pays de haut en bas ». ( Jean-Louis Crémieux Brilhac)
Les guerres ont souvent, dans l’Histoire, obligé les gouvernements à quitter provisoirement la capitale d’un pays face à l’invasion du territoire national. Au XXe siècle, la Seconde Guerre mondiale, après la Grande Guerre, n’a pas fait exception et après la Belgique, en juin 1940 comme en août 1914, devant la progression de l’Armée allemande, la France doit mettre en place dans l’urgence une migration de son pouvoir politique vers le sud.
Le colonel Charles de Gaulle a vigoureusement dénoncé le danger allemand pendant les années trente. Partisan d’un large rassemblement contre le péril et, sur le plan international, d’une politique d’alliances englobant l’URSS, il a fait campagne pour une modernisation des méthodes de combat.